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Avec la sophrologie, dormez comme un bébé !

A quand remonte votre dernière bonne nuit de sommeil ? Pour certaines personnes à la veille. D’autres, il y a quelques jours. Et pour bon nombre d’entre nous à plusieurs semaines, mois voir années. Car, selon l’Institut de veille sanitaire, un Français sur cinq souffre de troubles du sommeil.

Difficulté d’endormissement, réveils nocturnes, apnée du sommeil : une mauvaise nuit a des conséquences sur la santé (prise de poids, gêne respiratoire, …) et l’humeur. Cet état de tension diurne entrave alors la qualité du sommeil ! Bonne nouvelle, ce cercle vicieux n’est pas immuable.

La sophrologie : alternative efficace aux médicaments

Reine des médecines douces anti-stress, la sophrologie témoigne d’une belle efficacité pour lutter contre l’insomnie et ses effets délétères. L’enjeu : traiter séparément (et non globalement comme le ferait un somnifère par exemple) la durée de l’endormissement, le nombre et la durée des réveils nocturnes avec des techniques de relaxation, de visualisation et de relâchement musculaire. La sophrologie ne vise pas des nuits plus longues mais un sommeil plus réparateur, même si l’on n’a dormi que quatre ou cinq heures. Cette alternative aux traitements chimiques concerne les troubles légers du sommeil. Ceux inhérents à une dépression (insomnies dites de seconde partie de nuit) doivent être pris en charge par un médecin traitant.

Respiration et lâcher prise

Quels sont les deux principaux cofacteurs à l’origine de l’insomnie ? Les tensions physiques accumulées dans la journée et les pensées parasites. Le travail du sophrologue consiste à mettre la personne dans un état sophronique, proche de l’état de conscience quelques minutes avant l’endormissement afin de mettre à distance le brouhaha mental.

Trois types d’exercice sont particulièrement recommandés :

– Respiration abdominale

Inspirez par le ventre puis expirez par la bouche, ou mieux encore, les narines, pour évacuer les ruminations et le stress. Le rythme cardiaque se ralentit. La relaxation qui s’installe alors est propice à l’endormissement.

– Pensées anticipatives positives

Avec l’aide du sophrologue, on apprend à anticiper les situations de stress en les visualisant. La personne apprend à se concentrer sur une image positive appelée image ressource pour prendre confiance en elle. Vous envisagez ainsi plus sereinement le lendemain en sombrant dans les bras de Morphée !

– Se reconnecter à son corps

Un insomniaque ou toute personne sujette à des troubles du sommeil vous le confirmeront : l’idée même d’aller se coucher (pour ne pas dormir) les angoisse ! La sophrologie contribue à modifier cette donne en proposant de focaliser ses pensées sur différentes parties de son corps. Démarrez par exemple par votre pied pour explorer chacun de vos orteils. Puis remontez à votre cheville, faites-en le tour, dans un sens puis un autre. Poursuivez ainsi, d’un seul côté, jusqu’au sommet du crâne puis réitérer l’exercice sur l’autre jambe. Le cerveau vaque ainsi à d’autres occupations que les soucis du quotidien et le sommeil s’enclenche plus naturellement et sereinement.

Condition sine qua non de la sophrologie : accepter de lâcher-prise !

Patricia Coignard

Formation Sophrologie à l’Institut Cassiopée

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