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Au secours, j’ai un ado à la maison !

Au secours, j’ai un ado à la maison !

Votre princesse enjouée s’est transformée en marâtre bougonne. Votre champion de football adore végéter des heures sur le canapé, la console arrimée aux mains. C’est certain : votre enfant est entré dans la période charnière de l’adolescence.

Au quotidien, les parents sont épuisés par la contestation permanente de leur enfant, version adulte en devenir. Les remarques, parfois acerbes, de leurs ados les désemparent. Le conseil à se répéter façon mantra : ce n’est qu’une étape dans une vie entière à partager avec vos enfants. Petit guide de survie.

1- Re-la-ti-vi-sez !

Si la crise d’adolescence n’est pas une étape obligatoire, les frictions et autres tensions inévitables perturbent sérieusement la relation que les parents ont souvent idéalisée avec leurs enfants.
Acceptez que votre « bébé » passe un cap et encouragez-le dans ce cheminement délicat. Le corps se transforme. Les repères physiques, émotionnels et culturels sont remis en cause. Ce n’est pas vous en tant que personne qui êtes visée, mais votre statut de parent. Alors, assumez en lâchant du lest. Et renoncez à être parfait. L’idéal : reprendre du temps pour soi et en duo avec son conjoint. Votre ado va adorer avoir la maison pour lui tout seul le temps d’un après-midi !

2 – Acceptez

Votre ado vit un processus de séparation-individuation qui présuppose que les « apports » familiaux fassent l’objet d’un droit d’inventaire critique.
Effectivement, un parent appartient à la génération précédente. Vos repères et vos références diffèrent. Tant mieux car c’est source d’enrichissement réciproque.
Votre ado cherche son style, à votre grand désarroi. Laissez faire, ou presque, dans le respect de la décence bien sûr. Financez son vestiaire … tout en étant à l’écoute de ses goûts.
Le soir, ne l’obligez plus à se coucher à 9h. C’est biologiquement impossible pour les ados, leur horloge interne étant décalée de deux heures (en moins) par rapport à la vôtre. La juste attitude : étendez le périmètre horaire en fixant une limite raisonnable. Et non négociable !

3 – Soyez attentif aux signaux d’alerte

Seuls 20 % des 13-20 ans sont en danger selon les spécialistes de cette tranche d’âge.
Si votre ado multiplie les comportements dangereux pour lui-même et les autres, s’il se trouve en échec scolaire, se renferme totalement sur lui-même, n’hésitez pas à consulter un professionnel (médecin de famille, psychopraticien, praticien en relation d’aide, psychologue, …).

Patricia Coignard

A lire
Regards croisés sur l’adolescence, son évolution, sa diversité, de Marcel Rufo et Marie Choquet (2008), Le Livre de Poche

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