La douche, rituel matinal, se prend souvent par automatisme, rapidement, presque sans y penser. L’été, lorsque le tempo ralentit, redécouvrez cet instant d’isolement sous le jet d’eau. Quelques minutes suffisent pour apaiser son mental, éveiller sa mémoire inconsciente et renouer avec son schéma corporel. Voici comment et pourquoi.
Le B.a.-ba
Prendre son temps. En congés, on s’affranchit des habitudes du quotidien. Besoin de se doucher plusieurs fois par jour (après la piscine, le bain de mer, …) ? Pas de contre indication dès lors que vous utilisez un savon doux (sans parfum, surgras) et que vous ne lavez pas systématiquement toutes les parties du corps. La bonne température est LA question récurrente qui divise.
Il y a les adeptes de la douche tiède voire froide, vivifiante et raffermissante qui améliore aussi le retour veineux (et fait briller les cheveux !). Arguments tous avérés. Dans l’autre camp, les accros de la douche chaude, tendance hammam, enveloppante, relaxante et cocooning à souhait. Ses bienfaits : en activant la circulation sanguine, elle réduit les tensions (dans le dos, les trapèzes, les cuisses, …) ; la dilatation des vaisseaux capillaires ouvre les pores de la peau, idéal pour faire peau neuve ! Le bon choix : un mix des deux postures. On évite de dépasser les 39 °C (sous peine de faire grimper la tension artérielle) et on termine par une diminution progressive de la température pour atteindre 20 °C. A ne pas oublier : se rincer avec application et se sécher tout en délicatesse, par petits tapotements, assurance d’une peau douce !
Essentiel pour la santé
Dans l’eau du bain, d’un lac, d’une piscine, le corps s’immerge dans une eau statique. A l’inverse, la douche provoque une stimulation en rétablissant l’équilibre entre ions négatifs et positifs. Calme intérieur assuré. Par ailleurs, l’activation du système neurovégétatif et nerveux (sous l’action de la chaleur) agit sur les viscères et la respiration. Optimisez ces effets bénéfiques pour la santé en enchaînant trois respirations complètes, entrecoupées de quelques secondes de suspension consciente du souffle. Le tout sans s’éterniser afin de préserver la ressource hydrique de la planète.
Patricia Coignard