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Jouer à la pétanque : spirituel et thérapeutique à la fois !

Jouer à la pétanque : spirituel et thérapeutique à la fois !

Ce jeu de boule né à la Ciotat en 1907 n’a jamais été aussi tendance. Des dîners pétanque de Chanel aux places ombragées des villages, le nombre de licenciés et de clubs ne cesse d’augmenter. Y compris, et c’est plus récent, en ville.

Les raisons ? La convivialité de la pétanque n’est plus à démontrer. La discipline gomme les différences intellectuelles et sociales. Plus étonnant pour les néophytes : que l’on soit bouliste par passion ou par détente, ce jeu de précision aux multiples facettes s’impose aussi comme un outil de connaissance de soi.

Etre présent à soi-même

Selon Kaisen, moine bouddhiste zen français, bouliste depuis une trentaine d’années, la pétanque est une « fabuleuse opportunité de développer des qualités d’homme exceptionnel, de permettre aux pratiquants de mieux communiquer avec le monde et surtout avec eux-mêmes»*. Ce jeu quasi immobile requiert attention, présence, lucidité, respiration, postures. Des qualités également développées par les moines.

L’analyse de Kaisen est corroborée par certains pétanqueurs qui expliquent dans leurs blogs avoir recours à la visualisation, la médiation et au lâcher prise pour gagner. Cette bulle mentale les protège des stimuli extérieurs et des émotions perturbatrices. La pétanque est donc bien davantage qu’un simple jeu d’adresse. Se rapprocher au plus près du cochonnet requiert de savoir fixer le corps et l’esprit au même endroit.

« Alors, tu tires ou tu pointes ? »

La réussite procède pour partie de votre degré de concentration. Donc, lorsque la célèbre phrase fuse (« alors, tu tires ou tu pointes ? »), respirez profondément, en insistant sur la qualité l’expiration (deux fois plus longue que l’inspiration) qui ancre le corps dans le sol et en soi. Détendez les épaules. Laissez les pensées vous traverser sans vous et votre geste s’accomplir. On profite aussi de chaque partie pour cultiver son intuition. Faites-vous confiance. Kaisen le rappelle, le véritable adversaire n’est pas l’autre mais toujours nous-même.

Patricia Coignard

A lire
L’esprit de la pétanque, Alain Kaisen Krystaszek, Editions Accarias, L’Originel (2009)

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